lundi 5 décembre 2011

Produits vedettes cette semaine :




McCain® Superfries® Pommes de terre frites à Faible Teneur en Sel Coupe régulière
Les frites Superfries® à faible teneur en sel ne contiennent que 2% de la valeur quotidienne recommandée en sel par portion de 85 g,



La margarine BECEL sans sel.



Tortilla QUE PASSA® : Quantité de sodium par portion de 50 g de croustilles de maïs non salées Que Pasa : 2 mg.

samedi 3 décembre 2011

Des restaurants trop salés au Québec - À éviter

Plusieurs repas servis dans les restaurants du Québec dépassent largement l'apport quotidien tolérable de sodium, révèle une analyse du magazine Protégez-Vous qui sera publiée dans son édition du mois de mars.

La teneur en gras saturés et trans, en sodium et en calories de 30 plats des chaînes de restaurants <b>Mikes, Pacini, Boston Pizza, Pizza Hut, La Cage aux Sports, Normandin, Scores, Les Rôtisseries Saint-Hubert et Au Vieux Duluth</b> a été déterminée en laboratoire.

Deux nutritionnistes ont ensuite analysé la valeur nutritive des plats selon les normes du Guide alimentaire canadien.

Le constat peut sembler alarmant, puisque tous les repas analysés contenaient trop de sodium, la moitié dépassant l'apport quotidien tolérable de sodium de 2300 mg. Et même les plats dits «santé» sont tous trop salés.

Toutefois, la plupart des restaurants servent au moins une portion de légumes par plat et la plupart des assiettes évaluées contenaient 0,5 g de gras trans ou moins, ce qui est jugé acceptable, selon l'analyse.

Source : La presse canadienne

Les canadiens sous une montagne de sel

Stéphane Bérubé
La Presse


Une portion de frites au Chalet Suisse contient 40 mg de sodium. La même portion de frites chez Harvey's en contient 555 mg. Dans le premier cas, la chaîne laisse au consommateur le loisir de saler ses frites, à sa guise. Dans le second, elles arrivent toutes prêtes à être mangées.
C'est ce genre de scénario qui explique que la moyenne des Canadiens consomment plus de 3000 mg de sodium par jour et la majorité, à leur insu. Au Québec, les jeunes hommes sont les champions consommateurs de sel. Jusqu'à 4700 mg par jour. Les trois quarts du sel que nous consommons viennent des produits de l'industrie alimentaire ou de la restauration.
Au pays, la limite quotidienne recommandée par Santé Canada est de 2000 mg par jour. Et même, cette recommandation est présentement révisée car on sait que le sodium est très néfaste pour la santé. Il favorise les malaises cardiaques, notamment.
Le Centre pour la science dans l'intérêt public, à Ottawa, est un des groupes qui font des pressions pour que ces normes soient révisées à la baisse et pour que l'industrie alimentaire soit tenue de réduire la quantité de sel dans ses produits. «Certains ont fait du bon boulot», admet Bill Jeffrey, coordonnateur du Centre pour le Canada. On pense à Campbell et à sa publicité télé montrant la montagne de sel représentant la quantité retirée des célèbres soupes. Pour d'autres, tout le travail reste à faire.
Le nouveau rapport sur le sel du Centre donne le vertige. Une tasse de soupe Minestrone aux fèves Le Choix du président contient 960 mg de sodium. C'est pratiquement la moitié de la quantité maximale suggérée en seulement 250 ml! Une tasse de jus de légumes Motts compte 650 mg de sodium. Le V-8 original en a 520 mg et sa version réduite en sodium, 175 mg. Une petite portion de feta en contient entre 290 mg et 750 mg.
Qu'il y ait une mine de sel dans les charcuteries, les plats préparés ou les burgers, on s'en doutait. Mais le sel se cache aussi où l'on ne l'attend pas. Dans les céréales du petit-déjeuner. Dans les sauces tomate biologiques. Dans le pain complet. Dans les biscuits au chocolat. Un fait est particulièrement troublant: des aliments sains, recommandés par Santé Canada, contiennent aussi beaucoup de sel. C'est le cas du thon en conserve, du riz préparé ou des légumineuses.
Les conclusions d'une autre enquête sur le sel ont aussi été publiées cette semaine. L'étude, réalisée en Grande-Bretagne cette fois, révèle que plus de la moitié des produits sans gluten, sans blé ou sans lactose ont plus de sel que leur version originale. Les fabricants ont modifié la teneur en sodium, à la hausse, de leurs produits de spécialité. Le groupe de sensibilisation aux effets du sel sur la santé qui a fait cette découverte a étudié les taux de sel dans 71 produits sans gluten, blé ou lactose de marques maison.

Étiquettes nutritionnelles

Étiquettes nutritionnelles

Au Québec, les étiquettes des aliments sont assez complexes. Alors, déchiffrer l’étiquette des emballages de produits alimentaires, devient une tâche pas facile.
Notons d’abord que selon le règlement, la plupart des aliments doivent afficher la liste des ingrédients et un tableau de valeur nutritives. Il y a cependant quelques exceptions, par exemple, les boissons alcoolisées ou les fruits et légumes, ainsi que les produits frais.
Comment consulter ces étiquettes qui affichent des quantités de sucre, de sels, de gras, des minéraux, des vitamines et plusieurs autres données censées à vous aider à protéger votre santé.
On a vu des gens se gratter la tête, incapables de saisir de l’information contenue sur les étiquettes. Bon, voici quelques trucs pour décoder les étiquettes nutritionnelles et faire une juste comparaison entre deux aliments :
  • D’abord, assurez-vous d’évaluer des portions équivalentes. Une marque de biscuits affiche une faible quantité de sodium? C’est qu’on parle de 10 biscuits, tandis qu’un autre produit fait la référence à 20.
  • Les termes huiles hydrogénées, shortening, huile de palme, saindoux sont à éviter. Lipides, sodium, glucides indiquent la quantité de gras, de sel et de sucre que contient le produit. Il vaut mieux choisir un aliment faible en gras trans, nocifs pour la santé. Les huiles végétales sont à privilégier.
  • Les sucres prennent des différents noms : miel, mélasse, glucose, dextrose, sucrose, fructose, etc…  Si ces termes viennent en tête de liste des ingrédients, c’est un mauvais signe. Cela indique que le produit est pauvre en éléments nutritifs.
  • Le sel peut s’appeler glutamate monosodique, sodium que bicarbonate de soude ou sauce soya. Notre organisme, en moyenne, a besoin de 2,5 g de sel par jour. Si une soupe en conserve contient 960 mg de sel, soit quelque 40 % de la valeur quotidienne, cette soupe a une haute teneur en sodium. Pour être considérée à faible teneur, le produit doit fournir 5 % ou moins.
  • Quant aux fibres, l’apport recommandé par jour est d’environ 25 grammes. Alors, 1 gramme des fibres par une barre, c’est peu, quoique l’étiquette déclare que c’est une barre - source élevée de fibre. Pour en être une, un aliment doit contenir de 4 à 6 g.
N’oubliez pas que comme règle, les ingrédients sont indiqués par ordre décroissant de poids. Ainsi, le premier ingrédient est celui qui est présent en plus grande quantité et le dernier, en plus petite proportion.
Les premiers ingrédients devraient faire partie d’un des quatre groupes alimentaires : céréales, fruits et légumes, viandes et substituts et produits laitiers.

Un petit truc : plus la liste des ingrédients est courte, meilleur est l’aliment.

Les canadiens mangent trop de sel!

13 octobre 2006 – Plusieurs aliments préparés offerts aux Canadiens comptent parmi les plus salés de la planète, qu’il s’agisse d’aliments en apparence santé ou de malbouffe.

C’est ce que révèle une campagne d’information lancée il y a quelques jours pour amener la population mondiale à réduire sa consommation de sel en deçà des 5 grammes par jour, l’objectif établi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette offensive est parrainée par 200 experts provenant de 48 pays réunis au sein du World Action on Salt and Health (WASH).

Moins de sel, c’est mieux

Selon WASH, une réduction de la consommation de sel de 6 g par jour se traduirait par une réduction de 24 % des décès causés par les accidents vasculaires cérébraux et de 18 % des décès liés aux maladies cardiovasculaires.

On apprend ainsi que les céréales à déjeuner Rice Krispies vendues au Canada contiendraient 2,77 g de sel par portion de 100 g contre seulement 1,50 g en Belgique et au Portugal, tandis que le hamburger double au fromage offert au pays par la chaîne de restauration rapide Burger King serait le plus salé du monde.

Les entreprises agroalimentaires attribuent ces variations aux préférences des consommateurs et à la nature des ingrédients disponibles dans chaque pays. Mais tous les experts ne sont pas convaincus. C’est le cas de la nutritionniste Nathalie Jobin du Centre de référence en nutrition humaine Extenso.

« Ce n’est pas une raison pour ne pas réduire la quantité de sel dans ces aliments. C’est une question d’habitude et les gens peuvent s’habituer à un goût moins salé », affirme Nathalie Jobin.

Sommes-nous conscients des risques?

Le sodium, coupable

C'est le sodium contenu dans le sel qui nuit à la santé. Il retient l'eau dans le sang, ce qui peut faire augmenter la tension artérielle. L’hypertension est un important facteur de risque de troubles cardiovasculaires (angine de poitrine, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, accident vasculaire cérébral).

« Les entreprises alimentaires font comme l’industrie du tabac. Elles financent un petit groupe de chercheurs pour réaliser des études de piètre qualité qui indiquent que la question des dangers du sel n’est pas réglée et, ensuite, elles diffusent et donnent beaucoup de crédibilité à ces "études" », explique le porte-parole de WASH au Canada, le Dr Norman Campbell de l’Université de Calgary.

Résultat? Si la population connaît les dangers de l’excès de sucre et de gras, elle ignore ceux liés à la consommation de sel. « Les gens ne sont pas au fait des dangers du sel, de son association avec l’hypertension ou qu’il semble aggraver l’asthme. Ils n’arrivent pas non plus à interpréter correctement l’étiquetage nutritionnel », ajoute-t-il.

En fait, l’étiquette des aliments indique leur teneur en sodium et non en sel. Comme l’explique la nutritionniste Nathalie Jobin, c’est le sodium contenu dans le sel qui est préoccupant, puisque c’est lui qui peut avoir des effets néfastes sur la santé.

Combien de sodium?

Au Canada et aux États-Unis, l'apport maximal tolérable (AMT) est fixé à 2,3 g pour le sodium. Cette norme représente l'apport quotidien continu le plus élevé qui n'entraîne pas de risque d'effets indésirables sur la santé. Pour plus de détails, consulter la fiche Sodium de notre Palmarès des nutriments.

« Dans une cuillerée à thé de sel, on retrouve 2 400 mg de sodium, ce qui est suffisant pour un adulte pour une journée. Mais au Canada, on peut facilement consommer 4 000 mg de sodium par jour », explique Nathalie Jobin.

En effet, si on estime que les Canadiens consomment en moyenne de 9 g à 10 g de sel par jour, cela représenterait donc de 3,6 g à 4 g de sodium par jour.

En attendant que les entreprises et les gouvernements s’attaquent au problème, le Dr Campbell, de WASH, recommande aux consommateurs de manger le moins possible de mets préparés et le plus possible d’aliments frais.



Jean-Benoit Legault – PasseportSanté.net

1. Pour consulter le site Web du World Action on Salt and Health : www.worldactiononsalt.com